« Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Le contexte de cet Évangile ce sont des paroles de Jésus sur le règne de Dieu et sur le « Fils de l’homme ».
Pour les Juifs, ce personnage était mystérieux mais connu : il était aperçu et décrit par plusieurs prophètes, en visions, révélation. Impressionnant, il descend de la nuée c’est-à-dire d’une sorte de nuage dans lequel Dieu trône. Dieu paraît et les hommes entrent en jugement.
Jésus en parle à la suite des prophètes. Il sous entend que c’est lui.
A sa résurrection, des juifs ont compris.
Leur tête était encore pleine des hauts faits, des batailles de leur peuple sous la conduite de Moïse : « Quand Moïse laissait retomber la main, Amalec était le plus fort. Mais quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort »
Ils ont compris que cette bataille préfigurait en fait la bataille définitive : celle de Jésus contre Satan : sur la croix, Jésus resta les bras levés, car des clous traversèrent ses mains et ses pieds ; surtout son cœur, son amour pour nous le tient sur la croix et nous sauve ainsi de nos péchés. Il nous donne sa vie, et le pardon de Dieu son Père.
Moïse avait conduit Israël au seuil de la terre promise.
Jésus conduit l’Eglise, nouvel Israël, au seuil du ciel promis, du paradis.
« Cependant, le Fils de l’homme, quand il viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »
Jeudi soir à l’église st sauveur à La Rochelle, Nathalie Saracco a donné son témoignage. Cette femme a eu un terrible accident de voiture et elle était en train de mourir. Jésus s’est montré à elle, en pleurs et dévasté de souffrances, son coeur sortait de sa poitrine, couronné d’épines. Puis elle s’est retrouvée minuscule devant le tribunal céleste, au pied d’un trône immense. Vous ne pouvez rien ajouter à ce que vous avez fait ou pas fait. Rien retrancher non plus.
Dieu lui a fait une grâce : de continuer à vivre et témoigner de lui.
Elle témoigne en France, appelée par des évêques, des prêtres… Elle vient nous réveiller et nous rappeler que nous ignorons notre dernier jour.
La conversion, c’est maintenant, ce n’est pas hier, ce n’est pas demain.
Nous avons une bataille à livrer qui a été gagnée par Jésus.
St Paul nous y exhorte :
« Devant Dieu, et devant le Christ Jésus qui va juger les vivants et les morts,
je t’en conjure, au nom de sa Manifestation et de son Règne : proclame la Parole, interviens à temps et à contretemps, dénonce le mal, fais des reproches, encourage, toujours avec patience et souci d’instruire ».
Chaque seconde, chaque heure, chaque jour, ne gaspillons rien mais laissons le cœur de Jésus nous aimer, nous pardonner, nous posséder, nous embraser, nous enthousiasmer, nous envoyer.
Saint jacques disait : montre moi tes œuvres et je te dirai quelle est ta foi.
Comme il serait beau que vous et moi, nous puissions paraître devant la Sainte Trinité, un peu comme les rois mages, c’est-à-dire avec plein de cadeaux pour Jésus. Un coffret rempli, un cœur plein ouvert et rempli de merveilles devant Dieu.
Nous aurons à répondre de nous-mêmes, pas des autres.
Nous serons jugés sur l’amour.
Sainte Mariam Baouary disait :
Où est la charité, Dieu est aussi. Si vous pensez à faire le bien à votre frère, Dieu pensera à vous. Si vous faites un trou pour votre frère, vous y tomberez ; il sera pour vous. Mais, si vous faites un ciel pour votre frère, il sera pour vous. Souvenez-vous-en…