« Donnez-leur vous-mêmes à manger »
Les 12 compagnons de Jésus, voyant le soir tomber ont demandé à Jésus de renvoyer la foule. Il y a 5000 personnes au moins. Pour dormir et manger ils iront au village le plus proche.
« Donnez-leur vous-mêmes à manger » dit Jésus.
Il sera toujours étonnant Jésus. Il a toujours confiance Jésus. Il ne perd jamais confiance. Comment fait-il ?
« Donnez-leur vous-mêmes à manger » : autrement dit, il commence déjà par compter sur nous. Il croit que nous avons quelque chose à donner.
« Nous n’avons pas plus que 5 pains et deux poissons » disent-ils à Jésus.
Eux sentent un écart terrible : 5000 personnes à nourrir et on a trois fois rien.
Mais ils se mettent alors à chercher des solutions. Bon, tu ne veux pas qu’on les renvoie ; veux-tu que nous allions chercher des provisions pour eux ?
« Faîtes-les asseoir » dit Jésus.
Apparemment, Jésus maîtrise bien la situation. Il est d’un calme olympien ce Jésus. Il ne se fait pas de bile. Il sait toujours ce qu’il va faire.
Dans ses mains, après sa prière, son geste de partage se répétait, et ne venait pas à bout des 5 pains et des deux poissons. On a appelé ça le miracle de la multiplication des pains.
C’est pour ça que Jésus attirera toujours des foules. Non pas des foules d’excités, mais des foules faisant une expérience de paix et de joie intense.
Tous les problèmes, les obstacles fondent devant lui. Et le dernier obstacle qu’il va détruire c’est la mort, en ressuscitant trois jours après, comme il l’avait annoncé.
Vos enfants ont écrit des lettres pour demander à communier, et c’est beau de voir que Jésus leur parle et les attire :
« Je veux faire me première communion pour savoir plus de choses sur Jésus et expliquer à des personnes qui n’ont jamais entendu parler de Jésus. »
Vous êtes en CE2 ou en 6ème et vous avez déjà envie de témoigner de Jésus, à l’exemple des 12 compagnons de Jésus !
C’est vrai, il n’y a pas besoin d’avoir 20 ou 50 ans pour être amis de Jésus et missionnaire : ça commence très tôt.
« Je veux faire ma première communion pour être plus dans le royaume de Dieu ».
« Je voudrais recevoir son amour et lui en donner. Les jours de messe je serai joyeuse »
« Je sens que cela va m’aider dans ma vie quotidienne »
« Je veux vivre avec lui »
« J’ai envie d’avancer », « je veux construire ma foi », « encore plus ».
« Je suis contente de partager ce moment avec ma famille », et « de faire partie de la grande famille des chrétiens »
« J’apprends beaucoup de choses sur la vie de Jésus et de Dieu »
En étant chrétien, vous parents, parrains marraines, vous avez la capacité d’éveiller les enfants tôt, vous leur donnez un ami. Tout petit à la maternelle ou à l’école nous cherchons des amis, nous avons besoin d’amitié. Nous avons un papa, une maman, des frères et sœurs, mais nous avons besoin encore de quelque chose d’autre.
Dieu nous a probablement créé comme ça.
Si vous présentez Jésus à votre enfant, vous lui offrez le meilleur ami qui soit. Tout le bonheur, toute la réussite que vous lui souhaitez, sont présents en Jésus.
Parfois des parents ne croient pas en Dieu et leurs enfants rencontrent Jésus autrement. Et vous les voyez se transformer, prier, regarder l’intérieur de l’Eglise comme s’ils se sentaient chez eux alors que pour vous ça reste leur truc. Mais ça vous touche, certainement.
Ceci dit, beaucoup d’enfants vont errer plus tard dans leur vie de jeune et faire des bêtises, car sans avoir entendu parler de Jésus, ils vont vivre dans une grande solitude. Ils vont vivre, mais sans le goût de vivre. Avec des questions et aucune réponse. Car ceux qui avaient la réponse ne l’ont pas partagée, l’ont peu à peu abandonnée et oubliée.
Ce qu’il y a d’étonnant avec Jésus c’est que la plus grande pauvreté ne le décourage pas.
Chacun de nous, avec ses ignorances, ses doutes, ses reniements, est aimé de Jésus.
Si je n’ai rien à lui donner c’est pas grave. Si je n’ai aucun pain, aucun poisson c’est pas grave. Dans la foule, sur 5000 personnes, on va trouver 5 pains et deux poissons. Et je n’avais rien, et pourtant Jésus m’a nourri.
Puis un jour, dans la foule, dans les 5000 personnes, c’est moi qui ai un pain ou un poisson, et je le donne à ses apôtres et ils lui donnent, et 4 autres personnes ont fait comme moi. Et ça a nourri tout le monde.
Et puis quelques années plus tard, Jésus se retire et me dit : fais ce que j’ai fait, prends le pain, prie, bénit-le et donne-le. Jésus m’aura donné sa place. Il m’aura donné de célébrer l’Eucharistie. Le curé d’Ars, st Jean Marie Vianney disait que c’est beau d’être prêtre parce que quand on célèbre l’Eucharistie, nous commandons à Dieu. Comme Jésus a commandé au Père.
Vous voyez la communion, manger le pain, c’est un grand chemin qui s’ouvre devant vous, dans votre cœur et pour le salut du monde. Et nous n’aurons pas assez d’une vie sur terre pour le parcourir. Mais au Ciel, dans l’infini et l’éternité, ça oui.
Amen.