Groupe d’échange et d’entraide pour personnes séparées, divorcées, remariées
La prochaine rencontre du groupe aura lieu :
Samedi 4 mai, de 14h30 à 17 heures,
au presbytère de Surgères , 43 rue Audry de Puyravault.

Nous vous proposons un échange sur l’évolution de nos relations dans nos situations ( séparation, divorce, remariage…).
En vue de faciliter ce temps de partage, nous vous invitons à réfléchir à ces questions avant la réunion :
– Qu’est-ce qui a changé dans mes relations ? Avec mes amis, mes enfants, ma famille, ma belle-famille… À quelle relation me suis-je fermé(e) ? À quelle relation me suis-je ouvert(e) ?
Si je fais partie de la communauté chrétienne, ai-je repéré des changements
d’attitude à mon égard, lesquels ? me suis-je senti(e) marginalisé(e) ?
– Que produisent (où ont produit) ces changements en moi ? (Déstabilisation… Perte de repères… Soutien… Découverte de moi-même…)
– Quels sont les moyens que j’ai mis en place pour sortir de moi-même, de ma solitude, aller vers les autres ?
Nous commencerons notre rencontre à l’écoute de la Parole de Dieu avec le texte suivant :
Evangile de Jésus-Christ selon saint Luc – Chapitre 7, 36-50
Un pharisien avait invité Jésus à manger avec lui. Jésus entra chez lui et prit place à table.
Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum.Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum.
En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : « Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse. »
Jésus, prenant la parole, lui dit : « Simon, j’ai quelque chose à te dire. – Parle, Maître. »
Jésus reprit : « Un créancier avait deux débiteurs ; le premier lui devait cinq cents pièces d’argent, l’autre cinquante.
Comme ni l’un ni l’autre ne pouvait les lui rembourser, il en fit grâce à tous deux. Lequel des deux l’aimera davantage ? »
Simon répondit : « Je suppose que c’est celui à qui on a fait grâce de la plus grande dette.
– Tu as raison », lui dit Jésus.
Il se tourna vers la femme et dit à Simon : « Tu vois cette femme ? Je suis entré dans ta maison, et tu ne m’as pas versé de l’eau sur les pieds ; elle, elle les a mouillés de ses larmes et essuyés avec ses cheveux. Tu ne m’as pas embrassé ; elle, depuis qu’elle est entrée, n’a pas cessé d’embrasser mes
pieds. Tu n’as pas fait d’onction sur ma tête ; elle, elle a répandu du parfum sur mes pieds.
Voilà pourquoi je te le dis : ses péchés, ses nombreux péchés, sont pardonnés, puisqu’elle a montré beaucoup d’amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour. »
Il dit alors à la femme : « Tes péchés sont pardonnés. »
Les convives se mirent à dire en eux-mêmes : « Qui est cet homme, qui va jusqu’à pardonner les péchés ? »
Jésus dit alors à la femme : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix ! »
Vous pourrez prolonger la méditation avec le texte annexé :

Il suffit d’un regard

Regarder, c’est plus que voir.
Dans le mot regarder, il y a le mot garder.
On garde une image de quelqu’un ; on garde le souvenir de quelqu’un.
Regarder, c’est mettre tout son être en action.
C’est se mettre à l’affût de l’autre, l’attendre, le guetter, le surprendre.
C’est lui donner toutes ses chances.
Un regard d’amour, c’est fou ce que ça peut changer une vie.
Un regard de haine, c’est fou aussi ce que ça peut détruire.
Un regard, c’est plus qu’une parole, plus qu’un discours.
Il est des regards qui vous éveillent, d’autres au contraire qui vous glacent.
Certains, quand ils vous regardent, vous ne savez plus où vous mettre,
ce ne sont pas des regards qui vous font vivre.
Il est aussi des regards distraits qui vous effleurent à peine,
qui vous voient sans vous regarder.
Mais il en est d’autres qui vous font naître, qui vous font être.
Ces regards-là ne vous jugent pas, ne vous possèdent pas.
Ils ont dans les prunelles comme des éclairs malicieux.
Ils vous disent, complices : « Mais vas-y, vas-y donc, n’aie pas peur. »
Ces regards vous aident à être vous –même
et plus que vous –même.
Ils vous aident à vous risquer au-delà de vous,
un peu comme le regard de Dieu,
un Dieu qui aime, un Dieu qui pardonne.
Notre regard devient alors à son tour, regard de bonté, de tendresse, de pardon,
après une bêtise ou un mot malheureux, un coup de gueule.
Et nous voilà réconciliés avec nous-mêmes, en paix avec les autres,
transformés à cause du regard de l’autre.
Robert Riber, Mille Textes